La Commission européenne a publié les résultats d’une étude qui révèle que les allégations environnementales des produits alimentaires sont souvent fallacieuses.
Tous les ans, la Commission avec les autorités nationales de protection des consommateurs détecte les infractions à la législation de l'UE en matière de protection des consommateurs sur les marchés en ligne. Cette année, pour la 1ère fois, elle s’est intéressée à l'«éco-blanchiment», pratique « des entreprises qui vendent en ligne, affirmant agir davantage en faveur de l'environnement qu'elles ne le font en réalité ».
Plusieurs secteurs d'activité ont été analysés dont les food products (15 %).
L’étude révèle que dans 42 % des cas «les allégations étaient exagérées, fausses ou fallacieuses».
Sur 344 allégations plus détaillées dans :
• plus de la moitié des cas : pas suffisamment d'informations
• 37 % des cas : affirmations vagues et générales - «respectueux de l'environnement» et «durables»,
• 59 % des cas : pas de preuves facilement accessibles
Face à ces pratiques, la Commission envisage de prendre deux propositions législatives. L’une vise à donner aux consommateur les moyens d’agir dans le cadre de la transition écologique, l’autre porte sur la justification des allégations environnementales au moyen des méthodes de l'empreinte environnementale.