Accueil > Brasserie : « Notre filière est sacrifiée ! »

Brasserie : « Notre filière est sacrifiée ! »

Françoise Albasini

Les brasseurs, producteurs, grossistes en boissons, artisans, TPE, PME ou ETI, dépendants des cafés, hôtels, restaurants et de l’évènementiel, s’estiment sacrifiés.

En décidant de prolonger jusqu’au 20 janvier minimum la fermeture des bars, bistrots et restaurants, et d’interdire d’exercer à tout le secteur évènementiel frappé d’annulations en cascade depuis le 15 mars 2020, le Président de la République « a clairement choisi de sacrifier notre filière » déclarent les Brasseurs de France et la Fédération nationale des Boissons.

« Nos clients et nos entreprises dites « dépendantes » affichent déjà des pertes de chiffre d’affaires qui peuvent aller jusqu’à 70 % en 2020. Quelle entreprise peut survivre à une telle baisse ? » avancent les deux organisations.

Au-delà de la réouverture des secteurs dont nous dépendons, elles demandent pour toutes leurs entreprises, quelle que soit la taille, le nombre de salariés et sans conditions de bénéficier notamment de l’aide à hauteur de 20 % du chiffre d’affaires HT réalisés sur la même période en 2019 annoncée par le Président de la République pour les restaurants ; l’exonération des charges sociales patronales aussi longtemps que l’entreprise n’aura pas  retrouvé au moins 80 % de notre chiffre d’affaires.