Sur les 100 millions d’investissements que le groupe Carlsberg avait annoncé fin 2018 pour la Brasserie Kronenbourg à Obernai, plusieurs dizaines de millions sont engagés cette année pour moderniser ses installations et consolider ses acquis en matière d’environnement.
C’est avec un décalage dans le temps - crise sanitaire oblige - que la Brasserie Kronenbourg a entamé son plan d’investissements prévu par le groupe Carlsberg. Dans le domaine technologique, ils concernent d’une part, une nouvelle technologie de Dry Hopping et d’autre part, un nouveau procédé de fermentation. Les deux visent une optimisation de la qualité de la bière.
Le Dry Hopping est une technologie « innovante et exclusive qui permet d’exprimer au maximum les arômes et les saveurs du houblon » explique Aurore Meyer (à g/photo), ingénieure process en charge des investissements pour la fabrication. L’installation, qui représente 5,5 M€, sera pleinement opérationnelle début 2022.
Quant à la fermentation, le nouveau procédé permet d’optimiser le travail de la levure. « La bière est un produit vivant, il y a toujours un peu de variabilité d’un brassin à l’autre, due au travail de la levure, détaille Marion Gaillard Callerand, ingénieure process. Le fait de maîtriser le process sert à avoir toujours le meilleur profil aromatique possible ». Le procédé est installé sur deux fermenteurs pour un coût de 2,4 M€.
La brasserie d’Obernai poursuit aussi ses efforts dans la réduction des impacts environnementaux. Elle a engagé une stratégie 3R/réduire/recycler/réutiliser pour diminuer sa consommation d’eau. Il faut désormais moins de 4L d’eau pour produire 1L de bière. En 2018, il en faillait 4,94L. L’objectif est de 3L d’eau en 2024.
